Le forum en papier

L'image 69 montre les pièces prévues pour assembler les deux tourelles latérales de 274.
Tout s'ajuste comme souhaité, on en voit le résultat sur l'image 72.


La photo d'époque n'est pas de très bonne qualité, mais elle permet de discerner une foule de détails intéressants.

Mike

bravo Michael
se sont vraiment les finitions qui sont toujours les plus longues , mais qui font tout le charme de nos maquettes
bonne finition

Merci Jean-Pierre et Bonjour amis,

Je trouve que je m'en suis bien sorti avec mes quatre tourelles. Toutes pivotent, et les volées des canons sur leur axe horizontal aussi. De plus, je peux sortir ces quatre tourelles pour faciliter le travail ultérieur. D'habitude, avec mes constructions de navires, j'attends plus longtemps avant de réaliser l'armement principal. Il reste que les tourelles du Jauréguiberry, à cause de de leur forme particulière, ont été difficiles à réaliser, comme je le pressentais, et c'est ce qui m'a incité à commencer par elles avant de passer à la suite.
On ne le voit pas, mais les coupoles d'observation situées sur le toit des tourelles sont réalisées en bois et non en carton.

Le Jauréguiberry était, comme les autres à cette époque dans la marine française, équipé de mâts militaires, et leur départ peut être vu sur la dernière photo de mon navire en cours de réalisation. Certains prétendent que des ascenseurs étaient installés à l'intérieur, mais les plans le contredisent: un simple escalier en colimaçon les parcourt sur toute leur hauteur, et sa présence explique le diamètre relativement important de ces mâts par rapport à ceux sur lesquels l'accès aux hunes se fait par les haubans latéraux comme au temps de la marine à voile.

Et toujours, comme d'habitude, une image d'époque montrant, celle-ci, la tourelle latérale bâbord de 274, pour tous ceux qui aiment les détails, je ne les oublie pas!

Mike

merci pour tout ces détails
c'est toujours instructifs

10 – Passerelle inférieure

Merci Jean-Pierre.
Bonjour amis,

Cette nouvelle étape débute par une photo des pavois brise-lames qui entourent la tourelle avant. Les autres images montrent le travail effectué sur la passerelle inférieure (la passerelle de navigation).

Le pont lui-même (image 84) est en carton. Les pavois et les réservoirs d'eau sont en papier. La caisse la plus petite contient l'eau douce, la grande l'eau de mer.

Les sortes de trappes détaillées sur la surface du pont sont situées à la sortie des passages permettant d'acheminer les munitions destinées aux canons de 47mm.

De l'image 85 à la 89, l'on voit les étapes de l'installation des douze poteaux supportant la passerelle de navigation située au-dessus.

Ces poteaux sont faits de papier roulé. Les deux dernières images montrent l'état provisoire où je me suis arrêté pour l'instant.

L'image d'époque est une photo joliment détaillée du navire prise à Toulon en 1895.

Mike

bravo Michel
toujours du très beau travail, bonne continuation et peut être bonnes vacances

Merci Jean-Pierre.

ça y est, le Jauréguiberry va être équipé de ses premières rambardes et échelles!
Les rambardes sont en papier et entièrement fabriquées à la main, comme on peut le voir sur la première photo.
Les fins brins de papier sont maintenus sur le gabarit avec du scotch double face.
Ensuite, peinture. Ces filins de papier sont suffisamment fins pour que la seule peinture suffise à les faire tenir les uns aux autres. Les échelles de passerelle sont aussi en papier, évidemment.

L'outil en bois qu'on peut voir sur les photos 100 et 103 est vraiment approprié, il me permet de fabriquer des échelles standardisées.

Les échelles sont du modèle créé par Golden Bear (Carl Beetz) lui-même pour ses Masséna et Iéna (kits disponibles sous forme de téléchargements sur http://www.gremirmodels.com" onclick="window.open(this.href);return false;), et elles conviennent pour ce navire également.

à suivre...
Mike

Tes échelles et tes rambardes en papier sont vraiment très bien réussies.
Quel papier utilises tu pour pouvoir le couper aussi fin ? À cette échelle je n'utilisais que du fil de cuivre ou de laiton ou du fil de lin avec de la colle cyano. Le papier se déchirait.
Bonne journée

Bonsoir Mike et bravo
mes interrogations rejoignent celles de Denis, et un petit tuto sur tes échelles et rambades m'intéresse grandement
Bonne continuation

Bonjour les amis,

Image 01 : ce que vous y voyez n’est pas une solution miracle mais accélère certainement le processus de fabrication et, c’est plus important, permet plus facilement d’obtenir des échelles identiques. Les navires que je construis ont de nombreuses échelles à rambardes métalliques, et c’est un vrai défi que de les rendre toutes semblables. Ce gabarit le permet plus facilement. Il est en deux morceaux, avec d’une part la base (qui forme le fond), et un rail courant en bas au milieu, et la partie mobile, au-dessus, avec une rainure qui y est gravée en regard pour s’adapter sur la base. Cette partie mobile coulisse d’avant en arrière et inversement, sur la base. Remarquez également qu’un côté de la partie mobile est coupé selon un biseau dont l’angle correspond à celui que font les marches avec les côtés ou les rampes de l’échelle. Enfin, à l’endroit indiqué par les flèches, du scotch est appliqué sur le rail, le côté collant vers le haut, et aussi sur la partie coulissante, avec ici le côté collant vers l’extérieur. Ceci permet de maintenir les éléments de l’échelle.


Image 02: On y voit les deux montants de l’échelle (papier), alignées sur le rail, et une marche en papier appliquée contre le biseau de la partie coulissante.


Image 03: la première marche est posée, la colle blanche sèche.


Image 04: le rail coulissant est repoussé vers l’arrière au fur et à mesure de l’ajout de marches supplémentaires. J’ai aussi collé deux morceaux ce carton contre le biseau du rail, de part et d’autre, pour garantir à chaque fois l’alignement de chaque marche supplémentaire avec les précédentes.

Image 05: ici, toutes les marches sont à présent collées sur un des deux montants latéraux, et une nouvelle marche est collée pour commencer l’échelle suivante

Image 06: à présent, toutes les marches sont collées sur un des deux côtés de chaque échelle.


Image 07: les deux assemblages sont détachés de leur chantier et montés sur un autre post-it. Ils tiennent ainsi en place pendant que je colle au-dessus le deuxième montant de l’échelle.


Image 08: en même temps, j’en ai profité pour découper les tringles des rambardes. Je préfère utiliser une lame neuve, et une lame de rasoir me sert de guide pour couper en ligne droite.